Elle arrive ! Elle arrive ! La nouvelle prestation canadienne pour les personnes handicapées est un sujet dont on parle beaucoup et j’ai aussi mon avis là-dessus. J’étais vraiment curieuse d’en savoir plus sur cette mesure. Comme beaucoup d’entre vous, j’espérais qu’elle puisse vraiment aider financièrement les personnes handicapées. Depuis la pandémie de Covid-19, les dépenses augmentent sans cesse, ce qui rend la vie financière de beaucoup de gens de plus en plus difficile.
Le gouvernement doit choisir une date d’ici juin 2024 suivant la sanction royale de la Loi C-22 pour « entrer en vigueur », ce qui déclenche le processus de règlementation. On a peut-être encore le pouvoir de changer certaines choses avant que le règlement soit final.
Beaucoup attendent avec impatience les premiers versements de 200 $ par mois, prévus pour juillet 2025. 200 $ par mois c’est à peine pour remédier à l’inflation de cette pandémie.
Ce montant peut sembler être un petit pas en avant, même s’il ne suffit pas à couvrir tous les besoins. C’est certes un progrès, mais je n’ai tout de même pas le goût de crier victoire. Cette prestation va dans le bon sens pour aider les Canadiens en situation de handicap. En fournissant un soutien financier régulier, cela peut vraiment améliorer la qualité de vie de certains et réduire les difficultés auxquelles ils sont confrontés chaque jour.
Cependant, pour que cette prestation soit vraiment utile, elle doit être bien conçue, facilement accessible et répondre aux différents besoins des personnes handicapées. Ce que l’on sait, c’est que les personnes devront être admises au Crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) pour y avoir accès, ce qui me cause un conflit interne et je vous explique pourquoi : Un bon nombre de personnes ne détenant pas le CIPH m’appellent découragées, soit parce que leur professionnel de la santé ne veut pas remplir le formulaire T2201, car ils n’ont jamais eu à le faire auparavant, soit parce qu’ils ne considèrent pas leur patient comme une personne en situation de handicap, ou parce qu’ils facturent des frais pour remplir le formulaire, ce que le patient ne peut simplement pas se permettre.
De plus, il y a des personnes qui n’ont pas accès à un médecin pouvant remplir ce fameux formulaire.
Le gouvernement a parlé de l’ajout de cette nouvelle prestation aux aides financières existantes, mais nous attendons toujours des détails concrets. J’espère sincèrement que cette nouvelle mesure sera bénéfique, car nous en avons grandement besoin.
En conclusion, les discussions ont mis en évidence l’importance de cette nouvelle prestation pour les personnes handicapées au Canada, tout en exprimant des attentes et des inquiétudes quant à son efficacité réelle. Bien qu’elle représente une avancée dans la reconnaissance des besoins des Canadiens handicapés, des questions subsistent sur sa conception et sa capacité à répondre adéquatement à ces besoins. Il est essentiel que le gouvernement prenne en compte ces préoccupations pour assurer que cette prestation remplisse sa promesse de sortir de la pauvreté les personnes handicapées.
par Mindy Canto